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Festival de Cannes

71e festival de Cannes : la selection du Grill

La Mecque du Cinéma d’auteur (après éventuellement Venise, Sundance, Berlin, Caunette-sur-Lauquet, etc) nous avait à moitié déçu lors de l’annonce initiale de la compétition officielle, un premier sentiment trompeur car les rajouts de dernières minutes et l’hénaurme programme de la Quinzaine des réalisateurs ont poussé le niveau de hype à 11. On embarque serviette, caféine et collyre et on se prépare à affronter tout ça, beaucoup et sereinement. Pour le moment, on vous propose de baver ensemble sur les potentielles pépites projetées (spoiler : y a pas Godard, mais on ira le voir) avec la sélection estampillée Cinematogrill des 10 12,5 films que l’on veut pas louper.
On débroussaillera le reste des annonces dans un second article.

 

Les films qu’on attend le plus :

Compétition officielle (minimum syndical/20) :

☺ Under the silver lake, de David Robert Mitchell :
Pourquoi on est chaud :
– c’est le nouveau film du réalisateur d’It Follows
– Andrew Garfield qui fait de l’interprétation paranoïaque sur Sunset boulevard
– La bande-annonce est géniale.

Dogman, de Matteo Garrone (Compétition officielle) :
– Gomorra est son meilleur film avec pour sujet d’étude la mafia italienne (Camorra), Dogman revient à ces racines
– c’est l’histoire vrai d’un toiletteur pour chien meurtrier, ça passe ou ça casse.

☺ Ash is purest white (les eternels), de Jia Zhang-Ke :
– Son film Au-delà des montagnes est un chef d’œuvre en trois partie se passant à 10-15 ans d’écart
– Son film a Touch of sin est une claque parlant de la corruption et de la violence en Chine
– Ash is purest white parlerait de la corruption et de la violence en Chine en trois partie se passant à 10-15 ans d’écart. On a fait l’addition.

Everybody Knows, d’Asghar Farhadi :
– Penélope Cruz et Javier Bardem par un réalisateur qui sait ce qu’il fait
– On flippe un peu quand même car Farhadi n’est bon que quand il tourne en Iran (Le client, Une séparation) et là ça se passe en Espagne…

☺ Blackkklansman, de Spike Lee :
– Spike Lee s’attaque au KKK à travers l’histoire vraie d’un noir qui s’est infiltré dans le culte raciste
– Oh bordel on a hâte.

 

Hors compétition (sauvé des eaux/20) :

☺ The House That Jack Built de Lars Von Trier :
– Un tueur qui prend ses meurtres pour des œuvres d’art monologue sur sa “carrière”
– Lars compare ce film à Antéchrist au niveau de la plongée dans le malsain,
– Le trailer donne (très) envie mais je ne suis pas certain de vouloir revivre Antéchrist.

☺ L’homme qui tua Don Quichotte de Terry Gilliam :
– La première fois que ce film a été annoncé j’avais moins un an
– C’est probablement l’arlésienne la plus connue du cinéma, le casting est dingue, l’affiche est dingue, la bande annonce est dingue
– Terry a rien fait de vraiment bon depuis Las Vegas Parano en 1998

Quinzaine des réalisateurs (Nicolas Cage /20) :

☺ Climax de Gaspar Noé :
– Gaspar
– Noé

Mirai, Ma Petite Sœur de Mamoru Hosoda (Quinzaine des réalisateurs) :
– la reconnaissance (enfin) du meilleur réalisateur actuel dans l’animation japonaise ?
– de loin, ça à l’air de ressembler à la traversée du temps (son premier succès) qui rencontre le garçon et la bête (son dernier succès)
– la bande-annonce n’est pas fofolle.

☺ Mandy de Panos Cosmatos avec Nicolas Cage :
– le fils du réalisateur de Rambo II prend Nicolas Cage, lui file une tronçonneuse, le met sur des roulettes et le pousse en direction d’une secte religieuse en lui demandant de battre des bras, le tout dans une ambiance année 80 *mic drop*
– Le film a été ovationné au dernier festival de Sundance et les premiers retours annoncent que Cage livre ici sa meilleure performance depuis Joe.

☺ Les Oiseaux de passage (Pájaros de verano) de Ciro Guerra & Cristina Gallego :
– la nouvelle réalisation du réalisateur de L’étreinte du serpent, un des tous meilleurs films de Cannes 2015
– il y a comme un petit côté Breaking Bad avec son pitch tournant autour de la naissance des cartels colombiens à travers le destin d’une famille d’agriculteurs

☺ Le Monde est à toi de Romain Gavras  :
– Romain Gravas c’est avant tout l’improbable Notre jour viendra où les roux partent conquérir le monde
– il retrouve d’ailleurs Cassel accompagné d’un casting de dingue
– la bande-annonce est un petit chef d’œuvre en soi. Grosse, grosse attente.

 

Bonus – Semaine de la critique (Pulpe Fiction/20) :

☺ ☺ ☺ ☺ Ultra Pulpe de Bertrand Mandico :
– moyen métrage de 37 minutes, ça aurait été un long il aurait été direct top-tier sans compétition possible, Mandico oblige
– deux des quatre Garçons sauvages (Vimala Pons, Pauline Lorillar) sont amoureux.ses ou plus du tout sur le plateau de tournage d’un film de SF
– prévoyez 10 ou 11 degré de lectures