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Le Grill a aimé

Rogue One – A Star Wars Story

 

Affiche

Premier Spin-Off de la Saga Star Wars, Rogue One – A Star Wars Story s’intéresse à la mission suicide d’une équipe de rebelles déterminés à mettre la main sur les plans de la fameuse Etoile de la Mort.

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Un an après Le Réveil de la Force (véritable déception à tous les niveaux pour ma part) Rogue One redresse la barre et s’intègre parfaitement entre les deux premières trilogies, l’histoire se déroulant juste avant l’épisode IV : Un Nouvel Espoir, sorti en 1977.

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Pour son troisième film, le réalisateur Gareth Edwards frappe fort, il a son style, bien que la production l’ait recadré pour en faire un film tout public. Alors oui, c’est un film de guerre, le style est différent mais il respecte l’esprit de la saga. Rien n’est facile, il faut se battre et savoir se sacrifier pour le bien commun. La mise en scène est galvanisante, la photographie est sombre et magnifique.

En revanche la bande originale est légèrement décevante, limite impersonnelle, aucun thème (ou peut-être un) ne ressort réellement, seuls les thèmes connus de John Williams restent en mémoire.

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Ce Rogue One est novateur, ses personnages sont charismatiques, les différentes planètes sont riches de créatures et d’aliens iconiques. Le spectacle est grandiose, les effets spéciaux sont impressionnants et le final est explosif ! Ce film réussi le pari d’étoffer l’univers tellement vaste de la saga, rien que pour ça, le travail de Gareth Edwards est à saluer !

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Felicity Jones incarne une héroïne forte, indépendante et forme une équipe de choc avec le reste du casting rebelle ; Forest Whitaker, Diego Luna, Donnie Yen, Jiang Wen, Riz Ahmed et le droïde K-2SO, tous irréprochables. Des personnages bien connus de la saga font un petit passage et apporte cette connexion avec les films originaux.

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Du côté de l’Empire, Ben Mendelsohn dégage autant de détermination que de machiavélisme. Ses Death Troopers avec leur look mortel, ne font hélas que de la figuration et restent sous exploités. Les Stormtroopers sont toujours aussi peu précis quand il s’agit de tirer sur un rebelle. Le retour de Dark Vador est plaisant bien que son rôle soit très secondaire, c’est en quelque sorte une guest-star !

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Sans être la claque annoncée, Rogue One est un Space Opera de grande qualité, une épopée galactique dans la lignée des précédents Star Wars. Mission accomplie, la Force était avec le film !

 

L’avis d’Alcide :

Disney a décidé de rentabiliser sa franchise en insérant entre chaque épisode numéroté un spin-off. Explorer la jeunesse d’Han Solo ? Les errances d’Obi-Wan ? L’entrainement de Yoda ? Tout était possible c’est donc en toute logique que l’on ouvre le bal avec… l’équipe d’illustre inconnu qui a volé les plans de l’étoile noire !
Déçu ? Peut-être. Craintif ? Certainement entre les premiers screen test désastreux ayant entraîné un reshoot massif (on parle de 80% du film), le virage à 180° niveau ambiance entre les deux premières bande annonces, l’absence d’ambition scénaristique du VII et le Godzilla de Gareth Edwards pas vraiment foufou… J’ai parlé de notre Desplat national qui se barre à trois mois de la fin du tournage pour composer la musique du Valerian de Besson ?
Au final le film m’a pris là où je ne l’attendais pas, dès la première scène qui paye un sacré hommage à Kurosawa et aux films de sabre, Rogue One a le bon gout de récupérer les éléments des films d’aventures qui ont inspiré Lucas dans la trilogie originale. Le commando-suicide aux personnalités bien trempées se laisse suivre avec plaisir, les planètes sont bien développées, autant les attendues comme Yavin IV, la base rebelle action du retour du Jedi, mais aussi certaines directement piquées à l’univers étendu. Deux (énormes) écueils évités par Rogue One : les protagonistes et l’univers sont bien (d)écris.
Reste ce côté tout public empêchant le film d’aboutir au statut plus “dark” qu’il revendique plombé par un fan service parfois trop poussif, un scénario brouillon heureusement sauvé par des moments de gloire bien sentis et – ça me brûle presque de l’écrire – une utilisation de le 3D parfois bien utilisée pour magnifier une séquence spectaculaire. Parfois aussi renforçant la laideur d’une mise en scène un peu plate, on gagne pas à tout les coups.
En fait Rogue One est un bon film d’action sauce Star Wars au final globalement conforme à ce que l’on peut attendre de sa bande annonce, ça faisait longtemps que c’était pas arrivé (en dehors de quelques plans inédits destinés à préparer le terrain à une version longue en DVD).

Par contre le film de guerre de cette année c’est Tu ne tueras point, il y a pas photo.