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Le Grill a aimé

Sully

 

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Suite à une panne de moteurs provoquée par une rencontre avec des oiseaux, le commandant de bord Chelsey Sullenberger se voit contraint d’amerrir en urgence sur l’Hudson sauvant ainsi la vie de ses 155 passagers. Une commission d’enquête est alors ouverte afin de remettre en cause la décision inconsidérée du commandant Sully.

Tel est le postulat de départ du dernier film de Clint Eastwood. Ce fait exceptionnel et véridique, survenu en 2009, fait ici l’objet d’un long métrage de 1h36. Clairement, le manque de matière se fait ressentir et peine à insuffler un rythme et un intérêt pertinent. Le peu d’enjeux ne parvient pas à procurer autant d’émotions que dans les précédentes réalisations d’Eastwood (années 90 et 2000).

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Mais le scénario est habile et s’interroge essentiellement sur la figure du héros américain, sur ses traumatismes et sur les choix extrêmes qu’il est amené à prendre.

Tom Hanks est impeccable, l’un de ses meilleurs rôles, son jeu très sobre en fait un personnage très «eastwoodien», du sur mesure pour Clint ! L’interprétation d’Aaron Eckhart en tant que copilote est également excellente.

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Comme toujours, la mise en scène et la photographie sont irréprochables. La musique est quant à elle, plus discrète mais très bien placée. La tension est palpable lors de la scène de l’amerrissage et cela donne une séquence très spectaculaire.

Sully n’est pas le film le plus mémorable de Clint Eastwood mais il s’inscrit dans la continuité de son œuvre.