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L'Étrange FestivalLes déceptions du grill

The marriage of reason & squalor

Amour, gloire et schizophrénie

Il y a une certaine évidence qui se détache du choix de conclure l’étrange festival par The mariage of reason & squalor, téléfilm britannique faisant le tour des festivals en tant que curiosité bigarrée.

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Qu’en penser ? C’est l’adaptation par son auteur du roman éponyme, Jake Chapman, un artiste plasticien à l’univers pour le moins dérangé, sexuel, excessif, et tout un tas de qualificatifs que tu ne verras jamais au dos d’un DVD de Dora l’exploratrice (ou alors change vite de boutique). Alors c’est l’histoire que l’on sait dès le départ fantasmée d’une jeune femme sobrement nommée Chlamydia Love qui va vivre une sorte de conte initiatique, à moins que ce ne soit une parodie des feux de l’amour ou d’un mauvais film pulp érotique du genre le dieu de la montagne cannibale, enfin avec plus d’humour et moins de cohérence. Bref, dur à décrire mais assez simple à vivre. Suffit de rigoler beaucoup et de se laisser porter par l’intriguant destin de miss lydia et de son amant, une sorte d’Austin Powers hydrocéphale, entre deux passages creepy et des super idées noyées dans une ambiance faussement légère. Ça pourrait être indigeste mais ça évite le too much par son décalage, pas vraiment so british, enfin si, ça ressemble un peu à ce qu’il pourrait se passer dans le cerveau de Terry Gilliam en overdose de daikiri framboise illustré par Jeff Koons.
Est-ce qu’on a envie de voir ça ? Ben pourquoi pas.