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Les déceptions du grill

Inferno

Un thriller guère passionnant !

Affiche

Le troisième volet des aventures de Robert Langdon, est clairement le moins bon de la trilogie (composée de Da Vinci Code, 2006 et Anges et Démons, 2009). Ici, Tom Hanks s’allie à la belle Félicity Jones pour déjouer un complot d’envergure mondiale autour d’une énigme basée sur L’Enfer de Dante.

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Avec un postulat de départ plus qu’intéressant, Ron Howard ne convainc que très peu avec son adaptation du roman éponyme de Dan Brown (sorti en 2013). Pourtant, le grand Ron a quelques très bons films à son compteur, mais dans sa dernière réalisation, aucune virtuosité ! Les personnages ont perdu de leur complexité et deviennent des stéréotypes à la limite du supportable. Le début est épileptique, les flashbacks à outrance fatiguent nerveusement. Le réalisateur s’égare et dévie de son propos en livrant une copie vide et sortie de son contexte.

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Le pauvre Tom Hanks souffre d’amnésie et semble beaucoup moins concerné et impliqué que dans les deux précédents opus ! De plus, il n’est clairement pas mis en valeur. Félicity Jones fait le boulot, bien que son jeu ne soit pas forcément toujours juste. Et Omar Sy demeure assez transparent.

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Même Hans Zimmer n’y croit pas et compose une bande originale très en deçà de ses précédentes compositions. Un film réalisé sans passion visiblement, que ça soit d’un point de vue technique ou d’un point de vue artistique.

Le récit s’essouffle au fur et à mesure que l’intrigue se dévoile et ne parvient pas à passionner autant que dans Da Vinci Code et Anges et Démons. Ces derniers avaient peut-être des défauts (le deuxième beaucoup moins), mais le rythme était intense et on avait réellement cette sensation de course contre la montre.

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Point de réflexion sur la surpopulation, aucune morale à la fin du film. Laborieux, bancal et redondant, ce film donne tout simplement l’impression d’avoir été bâclé. Ça sonne faux du début à la fin. Celle-ci est d’ailleurs assez ridicule et complètement différente du livre.

Conclusion : Inferno n’est pas l’enquête haletante espérée mais un simple divertissement digne d’un téléfilm.