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L'Étrange Festival

L’étrange Festival 2017

 

Créé en 1993, l’étrange festival est une compétition un peu à part. Entièrement dédiée au cinéma de genre dans tout ce que sa définition a de plus large, sa volonté première est d’offrir une visibilité à tout ce pan de la production mondiale qui franchit chaque année les limites du bizarres et de l’expérimental pour espérer décrocher un distributeur. La plupart accédant à peine à la VOD, finissant inconnus, référencés dans des notes de fanzines oubliés ou sur un sites qui idolâtre le Dieu Barbecue (que tes saucisses grillent dans l’éther). Et pourtant, nos critiques courtes de l’année dernières on fait des milliers de vues, et pas seulement parce qu’elles repoussent les limites de l’intelligence humaine, mais parce qu’on a fait partie des seuls à parler de pépites comme The Tenants Downstair, Alipato ou Détour sans parler du désormais légendaire Grave.

Sélectionnant des films passés à Cannes, Sitges ou Neufchatel, ne lésinant pas sur les invités, se permettant de prendre de vrais moments de réflexion sur la création dans ses nombreuses soirées et rencontres, l’Étrange est, dans sa durée et son organisation, un des festivals le plus amoureux de cinéma qui soit.

Entre la proximité qu’il offre avec les invités (se faire dédicacer le tome 1 de l’Incal par Jodorowsky ou obtenir son autographe de Bill Plympton en allant s’acheter un café, c’est pas tous les jours), la sélection proposée souvent introuvable même sur le plus pirate de tes torrents et l’aura de doux délire qui anime chaque projection, on compte les jours jusqu’à la nouvelle édition au Forum des images, sous terre, à côté d’une bibliothèque ou des thésard thésent et où on sert des bières entre les séances.

Ne vous-y trompez pas ! Il n’y aura pas de hit girl en photo sur un tapis rouge, il est de ces festoches pour amoureux qui font une nuit de route pour se matter cinq ou six projo par jours en espérant être emporté par au moins l’une d’entre elles, bouffant un Sodébo spongieux dans la file d’attente pour être dans la même sale qu’un réal indépendant galérien qui pense à son film depuis 8 ans et qui est prêt à nous en mettre plein les dents. Avec son taux de paillettes inversement proportionnel à la franchise de son programme, l’Etrange a une place particulière dans notre coeur : il est ce qu’il se passe de mieux quand un groupe de passionnés se réunit, et on en sera cette année encore.

Bref, on a piqué le programme au copain de Chaos Reigns et on a mis en exergue ce qui nous botte :

 


FILM D’OUVERTURE:
Mayhem de Joe Lynch
(précédé de La Mort Père Fils, court métrage de Denis Walgenwitz & Vincent Parronnaud)

Joe Lynch a commencé avec Detour mortel 2 probablement un peu comme Cameron a commencé avec Piranha 2, pour l’argent.S’ensuit sa participation au film à sketches Chillerama qui crie son amour des vieux nanars, puis il réalise Knight of Badassdom. Une comédie geek imparfaite avec Peter Dinklage partant du pitch timbré qu’un démon soit véritablement invoqué et combattu durant une partie de jeu de rôle grandeur nature. Mayhem parlera d’une invasion de zombie au sein d’un cabinet d’avocat. Arrivé en 2017 où la surreprésentation du genre à conduit à l’existence d’une flopée de films de “zombie social”, critiquant la société actuelle, on attend de voir comment Mayhem compte s’insérer entre Shaun of the Dead et Dernier train pour Busan. En tout cas, ça tranche radicalement avec The Darkness, le film d’ambiance très posé qui avait ouvert l’édition 2016.

 

FILM DE CLÔTURE:


Mutafukaz de Guillaume Renard

Film d’animation, adaptation de la BD éponyme par son auteur “Run” Renard et coréalisé par Shoujirou Nishimi (derrière l’excellent amer béton). Dans un Los Angeles post-big one, guerre des gangs façon comics et références à tout va surtout à papa Carpenter, on est assez tenté par ce film très bien accueilli au festival d’animation d’Annecy.


COMPÉTITION INTERNATIONALE

LONGS MÉTRAGES

 

Purgatoryo de Roderick Cabrido

Replace de Norbert Keil
Écrit par l’ancien grand espoir des années 90, Richard Stanley, Replace se présente comme une variation au mythe du vampire. Ici, pas de créatures aux dents longues mais une jeune femme qui absorbe les peaux de ses victimes afin de lutter contre le vieillissement prématuré de la sienne. S’il a l’air très intrigant sur le papier, son accueil tiédasse dans la majorité des festivals où il est passé, nous met sur nos gardes.

9 doigts de FJ Ossang
Sous son intrigue de Polar classique, 9 doigts s’annonce comme une œuvre complexe à mi-chemin entre Le Grand Sommeil, Au cœur Des Ténèbres de Joseph Conrad et la fable post-apocalyptique. Ayant déjà déstabilisé les festivaliers de Locarno où il est reparti avec un prix de la mise en scène un poil contesté, la nouvelle œuvre de FJ Ossang devrait être dans la continuité de ses précédents longs métrages : graphiquement beau mais extrêmement nébuleux.

Lowlife de Ryan Prows
Un lutteur mexicain, un toxicomane et un ancien taulard vivent une incroyable épopée sur fond d’un trafic d’organe qui tourne mal. Si le pitch a l’air d’un début de mauvaise blague, le premier long-métrage de l’américain Ryan Prows n’en finit plus de buzzer depuis sa présentation triomphale au Fantasia festival le mois dernier, de quoi nous convaincre qu’il sera sûrement l’un des moments forts de cette 23ème édition.

Avant que nous disparaissions de Kiyoshi Kurosawa
Faut l’arrêter ! Après le (très) décevant secret de la chambre noire en mars puis le (très) dérangeant Creepy en juin, ce n’est que le troisième Kurosawa à être diffusé en france cette année. Déjà présenté à un certain regard, il a été présenté comme une déclinaison de l’invasion des profanateurs de sépulture qui met 40 minutes à démarrer sans pour autant oublier d’y insérer quelques beaux moments de gloire.

Les garçons sauvages de Bertrand Mandico
Bertrand Mandico est un cinéaste underground français qui a réalisé pas moins d’une vingtaine de courts et de moyen métrage en 17 ans et bénéficie d’un fort capital de sympathie auprès de fan de cinéma transgressif. Le voir passer au long avec une nouvelle œuvre inclassable dépeignant l’histoire de petits bourges démoniaque se retrouvant livrés à eux-mêmes sur une île déserte aussi sauvage que mystérieuse, nous excite fortement.

Kuso de Flying Lotus
Pour son premier film, le rappeur Flying Lotus a décidé de livrer une œuvre radicale. Son Kuso se présente comme un film d’horreur expérimental qui va dépeindre les aventures cauchemardesques et psychédéliques des survivants d’un tremblement de terre à Los Angeles. Ayant réussi l’exploit de cliver les spectateurs de Sundance en deux camps, ceux qui l’aiment d’amour et ceux qui le rejettent en jurant de cramer la copie au lance-flammes, il arrive à l’étrange auréolé du même mérite qu’A serbian film ou les films de Gaspard Noé : celui de laisser aucun de ses spectateurs indifférent.
Je crois que la bande-annonce annonce la couleur.

La lune de Jupiter de Kornel Mundruczo
[vu à Cannes] La lune de Jupiter est un drame fantastique hongrois où l’on voit un jeune migrant développer des dons exceptionnels après avoir été grièvement blessé par balles. Assassiné par la presse internationale et reparti bredouille du dernier festival de Cannes, le troisième long métrage de Kornel Mundruczo ne mérite pas autant d’indifférence et de haine. Malgré son message politique maladroitement introduit, il n’en reste pas moins un bon moment de cinéma qui vaut le coup rien que pour sa mise en scène vertigineuse. On espère fortement que son passage à l’étrange rehaussera sa côte de popularité.

Mise à mort du cerf sacré de Yorgos Lanthimos
(Alcide) J’aime d’amour ce réalisateur, de Canine à Lobster, son dernier a été un gros coup de coeur à Cannes même s’il perdra une bonne partie du public avec sa relecture du quotidien par le prisme rugueux de drame antique, comme toujours quoi.

(Willard) La sélection du dernier film de Yourgos Lanthimos en compétition de l’étrange festival est l’une des plus grosses erreurs de l’histoire du festival.  Le film n’est pas mauvais loin de là, il a été même l’un de mes plus gros coups de cœur de la dernière édition du dernier festival de Cannes mais il fait résolument tâche dans une sélection composée de cinéastes indépendants ou underground cherchant à se faire connaître en dehors de leurs frontières. Catégorie dont ne fait plus vraiment partie le réalisateur grec qui, ces dernières années, a accumulé distinctions et sélections dans les festivals les plus prestigieux au monde. Bénéficiant d’un casting mondialement connu, d’un distributeur sur le sol français et auréolé du prix du scénario au dernier festival de cannes, la mise à mort du cerf sacré sera à l’affiche d’un bon nombre de salles contrairement à la majorité des films sélectionnés en compétition. Certes, gagner un prix supplémentaire accroîtra sa légitimé auprès d’un public de passionnés et lui donnera un joli coup de projecteur supplémentaire mais empêchera sûrement les spectateurs français de voir ou revoir un film plus “fragile” niveau distribution qui n’aurait pas démérité à être connu.

Euthanizer de Teemu Nikki

I’m not a witch de Rungano Nyoni
L’un des films que l’on regrette d’avoir manqué à Cannes s’appelle I’m not a Witch qui à défaut d’avoir fait grand bruit du côté de la Quinzaine des Réalisateurs a bien marqué ses spectateurs. Sa présence à l’étrange festival nous donnera l’occasion de rattraper ce premier long-métrage zambien dépeignant l’histoire d’une petite-fille de 8 ans considérée comme une sorcière dans son village natal. Il nous a fortement été recommandé par notre ami du Christoblog qui nous a loué son mélange des genres assez surprenant entre satire, drame anthropologique et belle fable onirique.

Les bonnes manières de Juliana Rojas & Marco Dutra
Juliana Rojas et Marco Dutra sont un couple de cinéastes brésiliens officiant dans le conte fantastique social. Les bonnes manières n’échappera pas à la règle avec son pitch mêlant lycanthropie et tensions sexuelles entre femmes sur fond d’ode à la différence. Ayant déjà conquis les festivaliers de Locarno où il est reparti avec le prix du jury, cet OFNI semblant osciller entre fantasme et réalité est l’un des films que nous attendons le plus de la sélection.

A Day de Sun-ho Cho

Firstborn de Aik Karapetian

Thelma de Joachim Trier
On s’attendait à voir la première incursion de Joachim Trier dans le domaine du fantastique à Cannes ou à Venise tant le pitch s’apprêtait plus à ces derniers qu’à l’Etrange. Pour faire simple, une jeune femme découvre ses pouvoirs télékinésiques en même temps que son homosexualité. Depuis ce matin, on s’imagine le cinéaste norvégien vendre le film à Frédéric Temps, le patron de l’étrange, en ces termes : “c’est Scanners qui rencontre la vie d’Adèle”. Et, ça nous fait bien marrer. Plus sérieusement, on est aussi intrigué que fébrile car avec Trier on peut s’attendre aussi bien à un chef-d’œuvre qu’à une bonne idée gâchée.

Cold Hell de Stefan Ruzowitzky

The Family de Rosie Jones

The Marker de Justin Edgar

Mon Mon Mon Monsters de Giddens Ko
Si on attend beaucoup cette comédie horrifique Taïwanaise, c’est pour son pitch aussi simple qu’efficace : de jeunes lycéens arrivent à capturer un monstre cannibale et décident de le garder en captivité pour eux seuls. Ensuite, c’est qu’il s’agit du deuxième long métrage du scénariste de « The Tenants Downsters », immense coup de cœur de la dernière édition de l’Étrange et dont on a hâte de voir comment il arrive à se débrouiller de nouveau avec une caméra.

Attacks of the adult babies de Dominic Brunt
C’est le genre de comédie horrifique où tout est dans le titre. Quatre-vingts minutes de délire régressif où deux adolescents vont se retrouver confrontés à un manoir rempli de papys scatophiles mutants déguisés en nourrisson et surveillés par une bande d’infirmières vêtues de blouses en latex. C’est pour ce genre de moment où la finesse et le bon sens ont décidé de s’immoler par le feu que l’on aime arpenter les festivals de fantastique. Et puis, dans plaisir coupable, il y a plaisir.

Houswife de Can Evrenol

Bitch de Marianna Palka
Si on se fie aux premiers retours de Sundance, Bitch s’annonce comme un sommet d’humour noir absurde égratignant comme il se doit la figure de la desperate housewife. La responsable se prénomme Marianna Palka, actrice, réalisatrice et scénariste Écossaise, principalement connue grâce à son rôle de Reggie Walsh dans la série Glow, qui en plus de signer l’un des OFNI les plus excitants de l’année 2017 semble livrer une performance remarquable dans la peau d’une mère de famille qui va se prendre littéralement pour une chienne enragée. À noter que le film est produit par Elijah Wood qui continue, après The Greasy Stranger, à accompagner des projets atypiques.

Ugly nasty people de Cosimo Gomez
Sur le papier, Ugly Nasty People nous fait penser à une version handicapé et toxico de « Réservoirs Dogs ». En tout cas, il a tout du film du sale gosse pondu par un jeune réalisateur à l’envie débordante, en l’occurrence il s’agit de Cosimo Gomez, ancien chef décorateur et directeur artistique italien ayant travaillé pour Roberto Benigni et qui signe ici son premier long-métrage. Niveau casting, il s’est appuyé sur Claudio Santamaria, star italienne que les festivaliers de l’Étrange connaissent pour son rôle d’anti-(super) héros dans Jeeg Robot, vainqueur de la dernière édition.


HORS COMPÉTITION

The Last Family de Jan P. Matuszynski

Spit N’Split de Jérôme Vandewattyne
Docu-fiction sur un vrai groupe de rock expérimental Belge, Spit N’Split semble être le fils spirituel fini à la Jupiler de Spinal Tap. Avec ce postulat de départ, le premier long-métrage du jeune réalisateur Belge Jérôme Vandewattyne, principalement connu sur la toile pour faux trailer grindhousse « She’s a Slut » , s’annonce comme une expérience de cinéma rendant hommage à la musique, l’amitié virile et la route. Nous on est déjà conquis et si pour vous ce n’est pas encore le cas, le film promet des images d’un Bouli Laners évoluant dans son habitat naturel.

Friendly Beast de Gabriela Amaral Almeida

Ugly de Juri Rechinsky

Doubleplusungood de Marco Laguna

Game of death de Sébastien Landry & Laurence Morais-Lagace
Décrit par 1 Kult comme un mix entre « Jumanji », « Battle Royal » et « The Ring », Game of Death est un premier long-métrage canadien où l’on verra une bande d’ados assez cons jouer à un jeu de société qui les force à s’entretuer sous peine de voir leur tête exploser. On s’attend à de la tripaille, des meurtres inventifs et quelques belles idées de mise en scène. On n’en espère pas plus.


MONDOVISION

30 years of Adonis de Scud
Intrigué par le pseudonyme du réalisateur qui fait penser à une arme de destruction massive russe, on s’est mis à chercher des informations sur sa personne et son dernier bébé présenté en hors compétition. Une heure et une thérapie du groupe plus tard, on s’est demandé sur quoi on a bien pu tomber : Scud est une des figures de proue du cinéma LGBT asiatique, une sorte de mélange Hongkongais entre Bruce Labruce et John Cameron Mitchell qui ne lésine pas dans ses films sur les fulls frontaux, scènes de sexe explicites et une certaine dose de niaiserie propre au pire du cinéma made in china mais souvent entrecoupées d’une scène d’orgie près d’une baie vitrée. Tout ça pour dire que cette tragédie érotique dépeignant l’histoire d’un danseur de l’Opéra de Pékin qui va sombrer dans la prostitution est de ces appels au visionnage que l’on prend pour des défis personnels.

Koduku – Meatball Machine de Yoshihiro Nishimura
Le nouveau film du Japonais fou qui a commis Tokyo Gore Police, Vampire Girl vs Frankenstein Girl, ici il signe la suite de Meatball Machine (attention tripoux) où des virus font muter les humains en zombies cyberpunks à excroissances mécaniques. Encore une fois, on vous promet qu’on retranscrit des résumés de matériel presse, pas notre dernière partie de kamoulox.

The Misandrists de Bruce LaBruce
L’enfant terrible du cinéma LGBT mondial revient à l’étrange festival présentait sa nouvelle œuvre, the Misandrists. Ici, on se retrouvera plongé au sein d’une école de jeunes filles destinées à former les futurs membres d’une cellule terroriste féministe qui verra son quotidien chamboulé par l’arrivée d’un jeune militant d’extrême gauche. Pitch assez politique qui devrait donner une satire délirante sur l’activisme queer dans la même veine que « The Raspberry Reich », l’un des précédents longs métrages du réalisateur canadien, ou une œuvre engagée où beaucoup de filles s’embrassent, c’est selon.

FLUIDØ de Shu Lea Cheang

Une prière avant l’aube de Jean-Stéphane Sauvaire

Death Row Family de Yuki Kobayashi

Sweet Virginia de Jamie M.Dagg

Le démon de Laplace de Giordano Giulivi
Un slasher à l’esthétique rétro où ses personnages monologuent sur le déterminisme de leurs actes. On hésite entre pourquoi pas et pourquoi ?

The Villainess de Jung Byung-gil


DOCUMENTAIRES

Liberation Day de Morten Traavik & Ugis Olte

Mansfield 66/67 de P.David Ebersole & Todd Hughes

Ni juge ni soumise de Yves Hinant & Jean Libon

Peaux d’âne de Claude Grunspan & Les établissements phonographiques de l’Est de Yves-Marie Mahé

Instrument: Fugazi de Jem Cohen


SEANCES SPECIALES

Tokyo Vampire Hotel de Sono Sion
Sono Sion, déjà présent l’année dernière avec Antiporno, est un réalisateur japonais avec tout ce que ça comporte de génialement excentrique. Cette année, c’est il vient avec une série télé à propos d’une guerre moderne entre vampire et humain, ou plutôt avec un résumé de 2h15 qui condense la série. On peut juste vous assurer un bon mélange de genres et que vous n’allez pas tout comprendre et nous non plus.

Chicken Kitchen & A la rose des vents de Vincent Hachet

Et ma soeur ne pense qu’à ça de Henri Xhonneux

Pierre & Sabine de August Rieger


COMPÉTITION COURTS MÉTRAGES

Programme 1: POLITIQUE EXPÉRIMENTALE

Programme 2 : SCHIZO C’EST TROP

Programme 3 : MAIS QU’EST-CE QUE SEXE?

Programme 4 : CARRÉMENT FANTASTIQUE

Programme 5 : HISTOIRES DE FAMILLE

Programme 6 : IMPROBABLES VOYAGES

 

 


Séances spéciales et rétrospectives :


CARTE BLANCHE À MARC CARO & JEAN-PIERRE JEUNET (en leur présence)

Trop souvent résumé à Amelie Poulain, on oublie que JPJ a commencé par coréaliser avec Marc Caro Delicatessen et La cité des enfants perdus, deux contes noirs aussi esthétiquement sublimes que dérangeant. Exactement à l’image de leur sélection si ce n’est pour le délire kitsch assumé Buckaroo Banzaï.

Electronic Labyrinth + THX 1138 de George Lucas

Goto l’île d’amour de Walerian Borowczyk

Le conte des contes de Youri Norstein

Les Noces Funèbres de Tim Burton

Les aventures de Buckaroo Banzaï de W.D.Richter

The American Way de Maurice Philippe


SITGES A 50 ANS!

Le plus célèbre festival de films fantastique européen souffle ses cinquante bougies cette année. En cette occasion, l’Étrange festival a décidé de lui rendre hommage en diffusant quelques pépites espagnoles qui ont marqué l’histoire du festival, un programme court réalisé par des cinéastes ibériques et le dernier long-métrage de Xavier Gens en première mondiale adapté d’une nouvelle de l’écrivain Albert Sanchez Pinol

Cold Skin de Xavier Gens

Prison de Cristal de Agusti Villaronga

Angoisse de Bigas Luna
Le seul film avec des gros plans sur des escargots et des yeux d’animaux empaillé, c’est Realité de Dupieux en plein bad trip, à vivre.

Herederos de la bestia de Diego Lopez & David Pizarro

El ataud de Cristal de Haritz Zubillaga

– SÉANCE COURTS présentée par Jaume Balagueró & Ángel Sala

Alicia de Jaume Balagueró + Dias sin Luz de Jaume Balagueró + Amo de Alex Gargot + Zero de David Victori + Zone 84 de Lonan Garcia + Genesis de Nacho Cerdà


CARTE BLANCHE À JAUME BALAGUERÓ (en sa présence)

Que le réalisateur de la secte sans nom et de Rec (et ses suites) nous fasse l’honneur de sa présence est formidable, et en plus il ne choisissent que des films super sérieux mais fascinants (dont le moyen-métrage de Lucile Hadzihalilovic dont son dernier film nous avait bien séduit). Sauf pour Street Trash et ses clodo explosifs, mais qui reste un bon film avec des clodo explosifs.
Elephant Man de David Lynch

Le sacrifice de Andrei Tarkovski

La bouche de Jean-Pierre de Lucile Hadzihalilovic

La Grande Bouffe de Marco Ferreri

Street Trash de James M.Muro


20 ANS DE MAUVAIS GENRES (présenté par l’équipe de Mauvais Genres)

Émission radiophonique phare de la culture manga, BD, polar, bis et transgressif, Mauvais genres fête ses 20 ans d’existence. Pour célébrer l’événement, l’Etrange Festival a laissé carte blanche à leur équipe pour faire (re)découvrir certaines pépites qui les ont marqués. L’occasion parfaite pour voir les excellents Documents Interdits, une version found footage de la quatrième dimension, le culte Lézard Noir ou discuter de cinéma avec le critique Philippe Rouyer, animal spirituel des membres de notre rédaction.

Le Trio Infernal de Francis Girod

Le lézard noir de Kinji Fukasaku

Lanternes magiques de Jean-Teddy Filippe

Les documents interdits: Le naufrage, les fantômes, la sorcière, l’extraterrestre, la Sibérie (en présence de Pacôme Thiellement & Thomas Bertay)

Le dispositif: rituel de décapitation du Pape + la seconde mort (présenté par Bertrand Mandico)


SOIRÉE BiTS (présentée par Rafik Djoumi, rédacteur en chef du magazine)

Bits est une série de documentaire courts sur la pop culture au rapport qualité/popularité infiniment injuste. Ils choisissent en toute logique deux films inconnus de cinéastes reconnus, nous on sera là.

Perdita Durango de Álex de la Iglesia

Forgotten Silver de Peter Jackson +SURPRISES


FOCUS ÁLEX DE LA IGLESIA (présenté par Álex de la iglesia)

Alex de la Iglesia est un peu le last man standing de la nouvelle vague horrifique espagnole, du coup on lui dit merci. Trois de ses films au programme, un de ses plus grands succès, une pépite sous estimé et son dernier long métrage en date sorti directement en direct to DVD chez nous.

Pris au piège

Perdita Durango

Le jour de la bête


FOCUS BORIS SZULZINGER (présenté par Boris Szulzinger)

Dans l’esprit hara-kiri ou fluide glacial, les créations de Szulzinger ne sont pas fines (encore que) mais il y a de quoi bien se marrer.

Les tueurs fous

La honte de la jungle

Mama Dracula


TOM DE PEKIN PRESENTE LA SOIREE-PERFORMANCE HALDERNABLOU (performance en direct)

D’habitude, l’étrange Festival laisse le temps d’une soirée la place à un groupe de musique renommé pour un concert mémorable. Exceptionnellement, cette année le Graphiste Tom De Pekin, connu pour avoir réalisé l’affiche de l’inconnu du lac, livrera une performance artistique live où se mêleront lecture d’un classique de littérature homo-érotique et dessins conçus en direct.


RETOUR DE FLAMME (présenté par Serge Bromberg)

La séance retour de flamme est l’occasion de découvrir une pépite méconnue ou oubliée de l’histoire du cinéma. Cette année, l’étrange a choisi de porter son dévolu sur un drame expérimental japonais datant des années 20 et dont la seule copie existante a disparu de la circulation pendant plus de trente ans avant d’être retrouvé au fond d’un abri de jardin. Véridique.

Une page folle de Teinosuke Kinugasa

 

 

 

Alcide & Willard