Loading...
L'Étrange FestivalLes déceptions du grill

The Darkness

Avis court publié dans le cadre de L’Étrange Festival 2016.

 

Brontis Jodorowsky porte le film à travers un personnage de père/ogre taciturne veillant sur ses trois enfants dans une cabane paumée dans des bois dans un monde ayant vu venir l’apocalypse. The Darkness du réalisateur mexicain Daniel Castro Zimbron est le deuxième film d’une trilogie consacré à la lumière, si l’univers développé intrigue avec son monde perpétuellement plongé dans une brume blanchâtre que l’on ne peut explorer qu’à l’aide d’un masque à gaz et dans lequel des esprits et de terrifiantes créatures rôdent, on ne peut en dire autant de son postulat : suivre le quotidien des enfants séquestrés entre deux parties de chasse du père.

The-darkness-critique3

Propos minimaliste vite redondant surtout quand le film lorgne du côté de ses aînés, Shining, le Village mais principalement La Route – oui je t’ai entendu crier Silent Hill aussi- pour autant les séquences oniriques et la symbolique développée ont le mérite d’intriguer et la gestion de la lumière aux sources toujours naturelles permet de belles compositions. Typiquement le genre de production que j’aurais aimé voir ne pas faire du sur place.