77 minutes de réflexion
Avis court publié dans le cadre de L’Étrange Festival 2016.
Wet woman in the wind, deuxième moyen métrage (1h17 au compteur) avec le distributeur de migraine Antiporno de Sono Sion à faire partie d’un cycle japonais de cinq films érotiques financés par un grand producteur tokyoïte en l’honneur d’un style perdu depuis les années 60 et qui avait fait le bonheur de sa firme. Bonheur partagé donc avec cette comédie de mœurs souvent drôle, toujours absurde, où une jeune fille va voir ses avances refusées par un ermite ayant décidé d’abandonner les femmes et la société pour un temps. Une relation amour-haine va se tisser entre les deux personnages en embarquant leur entourage dans ce joyeux délire un brin grivois mais très fun.
On retiendra des plans-séquences maîtrisés, une histoire menée avec plus de soin qu’elle ne le laissait penser au premier abord et un don pour utiliser certains éléments (une bague, une chaise, des aboiements) dans la mise en scène.
Et des boobs, pleins.