Bourrin et guimauve
Headshot est aussi fin que son titre le laisse entendre. Nouveau tour de manège bourrin du réalisateur de The Raid 1 et 2 qui en reprend aussi une partie du casting. Distribution de tatanes chorégraphiée avec soin dans des plans séquences dantesques blindés d’humour noir et un sens du rythme propre à imprimer ses ongles dans les accoudoirs… Pour les scènes d’actions seulement; malheureusement entrecoupées de discussions insipides sur le fait qu’être gentil c’est mieux qu’être méchant. Évidemment un film d’action bourrin ne peut sortir de la masse que s’il émeut un minimum dans le développement de ses personnages mais Headshot et son pitch à base de tueur amnésique poursuivi par son ancien gang part de tellement loin qu’ il aurait mieux fait de supprimer un quart d’heure de guimauve de son final cut pour espérer approcher la réputation de The Raid.
Vous l’aurez compris, ce n’est pas un film qui se sert de sa tête, sauf pour les coup de boules.